Débattre ensemble !

 

Débattre ensemble ! #1
Faire revenir les spectateurs·trices en salles… une affaire collective ?
Centre de Congrès • Salle Harbour • jeudi 6 octobre de 10h00 à 12h00

La crise sanitaire que nous traversons a, sinon généré, tout au moins accéléré des mutations d’usages et de pratiques pour les spectateurs… et les créateurs qui eux-mêmes se sont également tournés vers d’autres écrans, d’autres formes, d’autres histoires.

Pourtant, l’expérience collective du grand écran, ce partage du sensible, nous concerne toutes et tous. Les métiers de distribution et de diffusion sont-ils aujourd’hui à ré-inventer quant au travail de lien des œuvres au spectateur·trices : s’adresser à lui, lui proposer une expérience à part et à toutes les étapes de fabrication d’une œuvre, établir une « conversation » entre les œuvres, les territoires et leurs habitants.

Au travers de retours d’expériences d’exploitant·es, revenons sur les opérations, programmations, travaux d’accompagnement des œuvres qui ont fait « mouche » récemment… pour ne pas s’en remettre à la fatalité ! 

 

 Avec Erwan FLOCH’LAY, directeur du cinéma La Belle Equipe – Cinéma D’Argoat (Callac)Marie CONAS, directrice de la programmation Cinédiffusion (Rennes)Véronique L’ALLAIN, directrice du cinéma La Salamandre (Morlaix) et Présidente de Cinéphare • Stephane LIBS, directeur/programmateur des cinémas Star (Strasbourg)

••• Modération : Olivier CALLONEC, directeur de Cinécran (Vannes)

 

 


 

Débattre ensemble ! #2
Une collection d’unitaires pour les télévisions de Bretagne… un cadre de travail à inventer
Centre de Congrès • Salle Harbour • vendredi 7 octobre de 10h00 à 11h30

Le Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) des diffuseurs bretons (France 3 Bretagne, TébéO/TébéSud, TVR, Brezhoweb, Kub) avec la Région Bretagne est désormais validé pour 3 ans quant à son nouveau périmètre financier, au terme d’un long processus de concertation que Films en Bretagne a été invité à mener aux côtés des chaînes tout au long du printemps dernier, et visant notamment à réintroduire l’expérimentation au centre du COM.

Le référentiel actualisé, dont nous avons publié la première version sur nos pages et disponible ICI

Parmi les grandes réformes de ce nouveau COM, les diffuseurs et la Région Bretagne ont décidé d’accompagner une grande ambition partagée autour de la fiction dite « lourde », avec une nouvelle clé de répartition des crédits, et une vision pluriannuelle des engagements (sur les 3 années du contrat) : les chaînes ont ainsi décidé de positionner des enveloppes de coproduction de 100.000 € h.t. sur 4 films unitaires de fiction à répartir sur 3 ans, en réservant une enveloppe substantielle au titre des soutiens en développement 88.000 € t.t.c. au total.
Ce projet de collection ouvre la perspective de répondre concrètement à plusieurs enjeux qui traversent la filière de manière transversale, des enjeux qui ont donné lieu à plusieurs temps de travail préparatoires organisés par Films en Bretagne en 2021 et 2022, pour et avec ses adhérent·es, et qui ont d’ores et déjà permis de formuler plusieurs priorités auxquelles l’espace d’expérimentation proposé par le COM est susceptible de répondre :

  • Le déploiement d’univers inédits et audacieux de fiction portés par les créateurs du territoire (auteures, scénaristes, producteur·trices, collaborateur·trices de création) – autrement dit inventer un projet singulier, reflétant ce qui fait la Bretagne, ses images, ses histoires ;
  • L’accompagnement du passage du court-métrage aux formats longs (long métrage, unitaire TV, séries) des auteures, scénaristes, producteur·trices, collaborateur·trices de création ;
  • L’ouverture d’un espace et d’une temporalité à même d’accueillir, de façon plus récurrente, de nouvelles collaborations artistiques fructueuses ET fertiles, à la faveur d’un travail de création original sur « le fait breton » traité par la fiction et ses multiples modes d’expression (sujets originaux, genres cinématographiques…)

L’objet de ce temps de travail est d’avancer dans ce chantier ambitieux, et franchir une nouvelle étape, dans la perspective de permettre aux partenaires du COM de lancer la mise en œuvre (dans une première phase de développement) de la collection.

Cette nouvelle étape consiste, au regard de prochaines échéances qui se présentent :

  • De poursuivre le travail de définition thématique et artistique de la collection: ouvrir un champ de possibles (un panel de 2 à 4 possibilités) concernant le positionnement artistique de la collection : thématiques, genre, amorce de cahier des charges – en d’autres termes, il pourra s’agir de formuler collectivement une liste d’envies artistiques, à même de conjuguer des ambitions créatives singulières, une ambition sociale collective de faire grandir ensemble les membres du collectif, une ambition économique quant à investir en risque sur des œuvres et des talents multiples dans le cadre « protégé » du COM et une ambition de filière de faire « vivre » les œuvres tout au long de leur maturation (de l’écriture à la diffusion) dans un cadre nouveau de relation avec les spectateurtrices ;
  • De formuler clairement les objectifs collectifs auxquelles répond le projet – la clarté de ces objectifs collectifs permettra par la suite, à la fois de définir collectivement un cadre de travail (profils des intervenants artistiques, besoins d’accompagnement, collaboration de création à mettre en œuvre), et de peser collectivement dans les futures négociations occasionnées par la mise en développement et en production (financements publics et privés, inscription dans les conventions collectives).

Dans un échange que nous attendons riche, il s’agira de pouvoir s’appuyer sur un premier échange d’idées portées par plusieurs représentants des collèges, qui ont participé aux différents échanges préparatoires, et la coordination du COM. Le panel a pour vocation première de permettre d’articuler plus largement les échanges autour de 2 problématiques à même de nous guider dans la conduite progressive du projet :

  • Quelles envies artistiques porter au titre d’une collection et dans quelle ébauche de cahier des charges ? (Quels films, comment et pour qui sont faits les films ?)
  • Quels objectifs pour la filière : définition « politique » du projet porté communément par les professionnels et les chaînes, quelle proposition d’organisation.

Pour articuler la discussion nous avons choisi de réunir plusieurs représentant·es des collèges « Auteur·es » et « Producteur·trices », ces derniers ayant participé aux différents temps de travail du collectif qui ont jalonné 2021 et 2022 :

Ce nouveau point d’étape s’inscrit dans une continuité de chantier.
Un prochain temps de travail est à prévoir dès le début de l’année 2023.


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avec Émilie CARPENTIER (auteure/réalisatrice) • Thomas GUENTCH (producteur Blue Hour et administrateur de Films en Bretagne) • Blandine JET (scénariste et administratrice de Films en Bretagne) • Guillaume KOZAKIEWIEZ (auteur/réalisateur) • Laurent LE MOUILLOUR (délégué à l’antenne et aux programmes France 3 Bretagne) • Fred PREMEL (producteur Tita B) • Colette QUESSON (productrice A Perte de Vue) • Aurélie ROUSSEAU
 (directrice de TVR)

•• Modération : Emine SEKER, Directrice de « De l’écriture à l’image » (Saint Quirin – Grand Est)